"One Piece", un titre original pour une oeuvre qui ne l'est pas moins. One Piece c'est d'abord un shonen manga avec son groupe de héros vivant de nombreuses aventures et affrontant des adversaires de plus en plus forts, qu'ils battent grâce à leur courage et leur ténacité; le tout saupoudré d'une bonne dose d'humour et des valeurs fortes telles que l'amitié et le sacrifice. Nous sommes donc en terrain connu, a priori rien de bien nouveau. Pourtant One Piece est un succès phénoménal dépassant les 100 millions d'exemplaires vendus au Japon, le hissant ainsi au Panthéon des meilleurs ventes de manga de tous les temps - ce qui est incroyable pour un titre encore en cours de publication et dont la fin est loin d'être d'actualité. Alors qu'a donc de particulier One Piece, qui le distingue du commun des shonen manga?Première chose à noter, son thème. En effet les manga mettant en scène des pirates ne courent pas les rues. C'est un sujet quasiment jamais abordé dans l'univers du manga alors qu'on aurait pu penser le contraire vu l'universalité de ce thème. Mais ce n'est pas le cas et au final One Piece fait donc preuve d'originalité à ce niveau là.
La piraterie selon Eiichiro Oda peut revêtir plusieurs formes. Nous avons bien évidemment les pirates avides de richesses qui saccagent à loisir de paisibles bourgades, mais il y a aussi ceux qui ont choisi la piraterie pour s'affranchir des lois et des contraintes de la société. Ceux-là sont avant tout des aventuriers ayant soif de voyages et de liberté. Les héros de One Piece appartiennent, comme il se doit, à cette seconde catégorie. Maître Oda marque bien cette singularité en donnant à chacun de ses héros un rêve bien particulier à réaliser et qui ne peut s'accomplir qu'en prenant la mer. La concrétisation des rêves est au coeur des motivations des héros et devient donc le moteur principal du manga. Le tout sublimé par des objectifs a priori impossible à atteindre : devenir le seigneur des pirates, devenir le meilleur épéiste au monde, tracer une carte complète du monde, etc. C'est à la fois simple et universelle comme idée : parcourir le monde pour accomplir son rêve. La piraterie semble alors être un simple prétexte pour mettre cela en scène. Le pirate, qui est un être affranchi des limites morales et éthiques de notre société, devient dans One Piece le symbole de la liberté absolue et de l'accomplissement personnel. Une réplique de Roronoa Zorro, compagnon de Luffy, transcrit bien cette idée : "Que ce soit en bien ou en mal, le monde entier connaîtra mon nom!". Séduisant n'est-ce pas ?

Avec l'aventure comme mode de vie et des rêves pleins la tête, Luffy et ses amis parcourent donc le monde et vivent de nombreuses aventures. Et c'est là que tout le talent de Maître Oda pour inventer et mettre en scène des situations et des personnages éclate au grand jour. Chaque escale est le prétexte de découvrir un lieu étonnant et toujours différent de ceux déjà visités : Préhistoire, Scandinavie, Egypte, Mongolie, Venise et même des îles célestes - dépaysement garanti. Chaque étape de leur voyage est donc l'occasion de vivre une nouvelle aventure avec son lot de nouveaux personnages. Ainsi Maître Oda n'enferme pas son oeuvre dans la routine : la multiplication des lieux et des intrigues lui assure de ne jamais lasser son lecteur. La seule limite étant celle de son imagination mais à ce niveau là aucun souci, en plus de 7 années de publication il a démontré que des idées il n'en manquait pas.
Son arme secrète ? Une capacité relativement exceptionnelle à créer toujours et encore de nouveaux personnages. Au bout d'une quarantaine de volumes ses personnages arrivent toujours à être originaux, à ne pas être de simples réminiscences d'anciennes créations, ce qui est assez rare pour le faire remarquer. De plus Oda aime ses personnages et cela se ressent : ils ont tous ce petit quelque chose qui fait qu'on ne les oublie pas. Les oublier est d'ailleurs impossible car Maître Oda a instauré ce qu'il a appelé des "minis aventures". Il s'agit d'histoires à l'intérieur de l'histoire : Chaque chapitre de One Piece débute par une page mettant en scène un ou plusieurs anciens personnages. Réparties le plus souvent sur une trentaine de chapitres, ces minis aventures (sans dialogue) montre ce qui lui/leur arrive après être sorti de l'histoire "principale". C'est souvent très drôle et on retrouve avec une certaine tendresse ces zigotos vivre leur propre aventure et qui sont, de temps en temps, réinjectés dans l'histoire "principale". Cette multitude et cette densité de personnages est l'une des richesses de One Piece et participe sans aucun doute à son succès.

De part la nature même de son propos, One Piece ne dispose pas de réel fil conducteur, hormis l'accomplissement des rêves de ses héros. One Piece c'est d'abord l'exploration du monde inventé par son auteur, un monde qui se veut avant tout merveilleux et une invitation à l'aventure. Le monde que nous propose d'explorer Maître Oda est peuplé d'êtres fantastiques (hommes-poissons, géants, anges...), de lieux à la géographie étonnante (comme par exemple Reverse Mountain avec ses fleuves qui coulent en sens inverse et qui remontent une montagne!) et de mystères à élucider (d'où viennent les fruits du Démon ? qu'est-ce que le One Piece ? qu'est-ce que la volonté du D ?). Et n'oublions pas son bestiaire insolite et souvant farfelu : Island Whale, Lapin des neiges, Hippo Poilu, Chacalot, Kung-Fu Dugong, Banana Croco, Ballon Poulpe, etc. Bref un monde original, unique et a priori sans limite, qui est une autre clé du succès de l'oeuvre de Maître Oda.
De plus, comme dans toute grande histoire, One Piece propose son lot de personnages "hors du commun" et de "Grands de ce monde". Ainsi nous trouvons tout d'abord les grands équipages pirates qui symbolisent les strates supérieures de la Piraterie (Shanks le roux, Barbe Blanche et Barbe Noire), la Marine avec ses brillants officiers (Smoker, Hina...) et ses 3 Amiraux invincibles, les 7 Capitaines Corsaires (d'anciens pirates qui sont désormais à la solde du Gouvernement) ou encore les agents CP du Gouvernement Mondial. C'est un monde bouillonnant de vie et excitant en raison de tous ces personnages fascinants et variés.
Il a été dit plus haut que One Piece ne disposait pas de réel fil conducteur, ce qui n'est pas tout à fait vrai. Maître Oda semble accorder une très grande place dans son oeuvre au Passé. En effet le manga est parsemé de très nombreux flashback qui sont devenus la marque de fabrique de One Piece. Ainsi Chaque histoire ou personnage important est toujours accompagné d'un flashback car dans One Piece, ce qui se passe aujourd'hui est toujours la conséquence d'anciens événements où se mêlent les temps heureux et la tragédie. Ce thème du Passé semble si cher à Maître Oda qu'il en a fait un fil conducteur de son histoire en introduisant la Véritable Histoire, qui est le Passé Perdu de son monde et dont d'anciennes Armes semblent en être l'héritage.

Un autre élément très important dans One Piece, c'est l'humour. Dire que One Piece est manga bourré d'humour est un doux euphémisme! Maître Oda est un grand enfant et malgré toute la rigueur qu'il déploie pour bâtir son monde et construire ses intrigues, se prendre au sérieux ne semble vraiment pas être son style. Tout est toujours tourné en dérision et sa maxime semble être "un éclat de rire par chapitre".
L'un de ses ressorts comiques préférés est la stupidité de ses personnages. En effet presque tous possèdent dans leur personnalité ou dans leur attitude un aspect qui défie le bon sens. Que ce soit les réflexions de Luffy (Champion toute catégorie de la logique binaire), la cupidité de Nami, les frasques de Sandy ou encore la désarmante naïveté de Chopper : tout est prétexte à rire. Et bien évidemment ceci est valable pour tous les personnages du manga, qui sont le plus souvent un brin fêlé. Même les grands méchants de One Piece, qui sont loin d'être des enfants de coeur, possède toujours un petit détail amusant (souvent graphique) qui indique que dans One Piece on est là pour passer un bon moment et vivre de grandes histoires, pas pour se prendre la tête.
L'exubérance est réellement de mise et cela se retrouve partout, des tenues des personnages jusqu'à leurs techniques de combat (Roronoa Zorro qui combat avec trois sabres, dont un entre les dents, ou encore Mr 5 qui grâce à son fruit du démon peut lancer des crottes de nez explosives). Bref One Piece c'est avant tout de la bonne humeur et du fun!

Une Lotus, une vraie, comme Colin Chapman les aimait au temps de la Seven : légère, dépouillée, et tout simplement sportive. L'Élise est une auto exclusive, qui se joue du confort et du bien-être de salon. Un Roadster deux places chargé d'histoire, qui ne s'adresse qu'aux seuls amoureux de la technique et des beaux châssis.

Sur le marché de l'occasion

Apparue sur le marché en 1996, l'Élise à immédiatement profité de sa notoriété et de ses réelles compétences sportives pour se tailler un joli palmarès dans un cercle d'initiés. Compte tenu de son exclusivité et produite à plus de 10 000 exemplaires, elle enregistre jusqu'à présent un remarquable score. En 1999, le modèle 111S est venu épauler la version de base 1.8 16V de 120 ch. Équipée du même 4 cylindres en position centrale arrière, la 111S élevait sa puissance à 143 ch grâce à l'adoption d'une distribution variable. L'arrivée de la Lotus Exige, version course de 177 ch, ainsi qu’un tout récent restylage favoriseront une rotation des premiers modèles sur le marché de l'occasion. Au vu de l'attachement que portent les propriétaires à leur petit bolide, sachez que la cote en seconde main sera fonction d'une évidente cote d'amour.

Présentation

Un châssis en aluminium, une carrosserie en plastique et, au besoin, un petit bout de toile en guise de capote ! Pour cette catégorie de véhicule, rien n'est plus efficace que la simplicité. Les formes de la carrosserie de l'Élise n'en sont pourtant pas moins élégantes et fort révélatrices de son tempérament. À bord, après avoir ouvert un minuscule portillon et enjambé un énorme ponton latéral, le dépouillement de l'habitacle renseigne immédiatement sur la vocation sportive de l'Élise. Le seul équipement de confort disponible ? La position de conduite ! Il est en effet étonnant de se trouver aussi parfaitement installé au volant d'une auto d'un si petit gabarit. Un volant, un pédalier, un levier de vitesses… bref, en véritable Lotus, l'Élise sait aller à l'essentiel.

Conduite

Propulsion à part entière, l'Élise est néanmoins très conciliante avec son conducteur. La facilité avec laquelle elle enroule les virages donne rapidement envie d'en savoir plus. Terriblement précise en direction, la voiture se place au millimètre près sur la trajectoire choisie. Méfiance, le poids plume de l'auto (environ 700 kg) conjugué à la grande largeur de ses pneumatiques ne feront pas bon ménage sur chaussée humide. Dans de telles conditions d'adhérence, le train avant perdra aussitôt de son pouvoir directionnel. Les dérobades arrière, bien qu'aisément contrôlables jusqu'à une certaine allure, deviendront nettement plus brutales à un rythme élevé sur circuit. Poussée vers ses lointaines limites, l'Élise se transforme en véritable bagarreuse.

Sécurité/performances

Certes, bien plus musclé dans la version 111S, le 1.8i 16V suffit déjà amplement à viriliser la conduite de l'Élise. En fait, le plaisir délivré au volant est tel que les performances pures passent au second plan. Ici, les sensations de conduite sont reines et la vitesse importe peu. La puissance et l'endurance de son système de freinage, totalement dénué d'assistance, renforcent l'impression de piloter une machine de course. Cela étant, le rapport poids-puissance de l'Élise joue réellement en sa faveur. Inutile de rêver à un plus gros moteur, alors que la voiture vous arrachera le cœur par des reprises canons. L'étagement très court de sa boîte de vitesses permet de grimper rapidement dans les tours moteur, sans ressentir un quelconque essoufflement de la mécanique. Quoi qu'il en soit, bien qu'une Élise 1.8i soit une excellente mise en bouche, les 143 ch de la 111S ne se refuseront certainement pas si l'occasion se présente.

Fiabilité

Voiture ultrasélective par définition, une Lotus Élise ne parcourt pas des centaines de milliers de kilomètres par an. A priori, les occasions disponibles afficheront donc un faible kilométrage. Cherchez cependant à cerner le passé de la voiture : loisir ou sport ? En cas d'utilisation fréquente sur circuit, portez impérativement une attention soutenue sur l'état général de l'auto : disques de freins, jeu dans la direction, compression moteur. Surveillez également l'intégralité de son soubassement. Sans défense naturelle en circulation, la carrosserie en plastique de l'Élise fera également l'objet d'une inspection rigoureuse.

Conclusion

La première trouvée sera la première achetée ! Voiture passion par excellence, l'Élise n'est ni pratique ni indispensable, elle ne sert d'ailleurs à rien, sinon à rendre fou d'amour son propriétaire. Une attachante petite nerveuse, qui ne tardera d'ailleurs pas à s'imposer comme une voiture de collection au fil des générations de sportives.

Pilip , 20 ans , un vélo, une medaille , un string et....des bonbons?