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CoNteS de LA FOlie ORdiNaiRE
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Catégorie : Cinema,musique et bouquin

CoNteS de LA FOlie ORdiNaiRE
VIP-Blog de general-lee
  • 6 articles publiés dans cette catégorie
  • 11 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 04/08/2006 20:02
    Modifié : 04/09/2006 21:37

    Garçon (20 ans)
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    [ Pirates ou Cowboys? ] [ General Lee ] [ VRoooOOOOm ] [ C'est horribe! nan.. ] [ N'importe quoi ] [ Cinema,musique et bouquin ]

    LAPINS ROSES

    13/08/2006 01:07

    LAPINS ROSES


    Punk's not dead !

    reprise fin aout......................






    Garbage

    19/08/2006 15:16

    Garbage


    Lorsque Garbage a débarqué en 1995, personne n'aurait pu prédire ce qu'allait devenir ce groupe atypique formé autour d'un super producteur Butch Vig, de deux de ses copain d'enfance et d'une chanteuse écossaise encore inconnue. Comme on a pu s'en rendre compte par la suite, le premier album éponyme de Garbage sur le label Mushroom est devenu l'un des albums les plus accomplis et appréciés, tant du public que de la critique, de la scène rock dite "alternative". Au total, c'est plus de 4 millions d'exemplaires vendus dans le monde entier. Le style de Garbage est très particulier, la voix de Shirley Manson est puissante accompagnée de rythmes, de samples, de boucles, de riffs, d'harmonies et de tout ce qui peut tomber sous la main du groupe. Il en résultera une liste de hits internationaux classés en tête des charts, trois nominations aux Grammy Awards et deux années de tournées à guichets fermés. Pratiquement trois ans après la sortie de ce premier opus, Garbage revient avec Version 2.0. Un album, fort de douze titres, qui confirme son statut d'outsider-surprise et réussi à passer sans problème, l'épreuve du "difficile deuxième album", grâce à une grande force sonore et visionnaire, Garbage est désormais une valeur sûre du rock international. Ceci se confirme d'ailleurs avec leur troisième galette Beautiful Garbage qui remporte également un franc succès. Après une période de crise (le groupe a failli se séparer en 2003), Garbage signe un retour très rock en 2005 avec son 4ème album Bleed Like Me.




    Reservoir Dogs

    19/08/2006 19:03

    Reservoir Dogs


    Prenez des acteurs dont le talent est indéniable, ajoutez une trame sonore convaincante, puis des vilains gansters qui ont tout de même du style. Demandez à Tarantino de brasser le tout comme seul lui peut le faire, et vous obtiendrez un délectable chef-d'oeuvre culte du cinéma violent, aka "Reservoir Dogs". D'une fluidité exceptionnelle, ce classique se démarque principalement par l'intelligence de son histoire et sa réalisation impeccable (Tarantino! ).. Ses scènes agressantes et déstabilisantes resteront gravées à jamais dans votre mémoire. Les défauts de "Réservoir Dogs" sont minimes (le seul que j'ai réussi à trouver, c'est la présence de plusieurs longueurs parfois inutiles).. Bref, pour les amateurs du genre, c'est un incontournable...

    Avant de réaliser en 1992 « Reservoir Dogs », Quentin Tarantino n'est personne. Enfin, pas ce cinéaste culte qu'il est devenu « Pulp Fiction ». Ce n'est qu'un jeune aspirant réalisateur, déjà auteur de quelques scénarios refoulés, et qui dévore du cinéma matin, midi et soir. Il y a de tout au menu : des Sergio Leone, des navets parmi les plus crégnos qu'on puisse imaginer, la Blaxploitation et son ton série B fait pour mesure pour le public noir, tout Bruce Lee, du Godard, du Scorsese… Tarantino, c'est un sacré cinéphile. Seulement voilà, le jeune trublion n'a pas encore eu l'occasion de devenir celui qu'il veut devenir.

    En 1991, Tarantino écrit un nouveau scénario, qui sera « Reservoir Dogs ». Une grande partie de l'action est volontairement limitée à un vieil entrepôt, histoire de limiter les frais de tournage. Tarantino compte tourner son film en 16 mm avec des potes. C'était sans compter le coup de chance le plus fabuleux de sa vie : son scénario tombe, presque par hasard, sous les yeux d'Harvey Keitel. Et non seulement ce dernier accepte de tourner dans le film pour rien du tout, mais il devient également le co-producteur du film. Tarantino n'y croit pas…

    Limité par le temps et l'argent, comme tout premier réalisateur, Tarantino fait mieux que se débrouiller pour se trouver des acteurs. C'est que le bonhomme a du flair. Il n'a pas ressuscité Travolta et révélé Tim Roth pour rien. Tim Roth, justement. Qu'est-ce qu'un anglais irait faire dans un film 100% américain ? Ca ne gêne pas Tarantino. Roth jouera Mr Orange.

    Dans le reste du casting, on trouve une vieille brute chauve que Tarantino adulait, Lawrence Tierney ; Chris Penn, le frère de Sean, en totale perte de vitesse ; un pote à Tarantino pas dénué de talent, Michael Madsen ; un vieil ex-taulard, Eddie Bunker ; et enfin Tarantino lui -même. Dit comme ça, le casting ressemblerait à un tas de branquignoles !

    Et pourtant, ce film est fabuleux.


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    LE SCENARIO
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    Joe Cabot (Lawrence Tierney), un gros bonnet du crime à Los Angeles, organise avec son fils « Nice Guy » Eddie (Chris Penn) le braquage vite fait bien fait d'un diamantaire. Pour ce, il engage six truands d'horizons différents et leur fait respecter des règles draconiennes : adopter des pseudos riches en couleur, ne jamais prononcer leur vrai nom, et ne jamais parler d'eux mêmes aux autres pour éviter qu'on les balance aux flics…

    Seulement, et malgré toutes ces précautions, le jour du casse, les poulets sont là, le braquage tourne à la boucherie. Ont-ils été balancés ? Qui est le coupable ?

    Est-ce Mr White (Harvey Keitel), forte personnalité du groupe, qui semble très porté sur l'éthique mais très prompt à sortir son 45 ?

    Est-ce Mr Pink (Steve Buscemi), ce malfrat cynique, égoïste et qui se prend tellement au sérieux qu'il invoque la morale pour ne pas avoir à laisser de pourboire au resto ?

    Est-ce Mr Orange (Tim Roth), le plus malchanceux de la bande, et qui baignera dans son sang pendant la quasi-totalité du film ?

    Est-ce Mr Blonde (Michael Madsen), cette armoire à glace si calme en apparence mais derrière laquelle se cache un dangereux sadique ?

    Est-ce Mr Brown (Quentin Tarantino), l'homme aux visions révisionnistes sur l'œuvre de Madonna ?

    Est-ce enfin ce vieux Mr Blue (Edward Bunker), dont on sait si peu de choses ?

    Pendant un peu plus d'une heure et demie, ça va causer, s'énerver, menacer, saigner, taillader, flinguer tandis que les braqueurs - du moins, ce qu'il en reste ! - s'affairent à la fois à échapper aux flics, à repérer une éventuelle balance et à récupérer le magot qu'ils ont volé…

    La grande partie de l'histoire se déroule dans un entrepôt grisâtre et poussiéreux, lieu de rendez-vous des malfaiteurs. Pas de quoi rassurer le spectateur ! La tension est constante à l'intérieur et on se sent presque respirer lorsque pendant quelques secondes, Mr Blonde sort de l'entrepôt… pour un court retour à la vie extérieure… avant que les choses sérieuses ne reprennent.

    Comme « Kill Bill » et « Pulp Fiction » plus tard, « Reservoir Dogs » est truffé de flash backs indispensables au suspense d'abord, mais qui contribuent à l'originalité de la narration. Comme si on cliquait sur chaque personnage pour savoir qui il est, comment est-il arrivé dans cette galère… Le film en tire bien plus de puissance que s'il s'était limité à un plat récit linéaire.

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    POURQUOI C'EST CULTE ?
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    Alors, comment se fait-il qu'avec un scénario tout simple, un décor monochrome, une poignée de flash-backs et quelques flingues, « Reservoir Dogs » soit passé au rang de film culte ?

    D'abord parce que Tarantino est un génie du dialogue. « Reservoir Dogs » se regarde en V.O. : désolé ! Pour savourer la tonne de fucks sortis de bon cœur par Harvey Keitel. Ou pour ne rien manquer de l'intonation de Tarantino lorsqu'il explique que « Like A Virgin » n'est qu'une histoire de grosses bites. Ce qu'il y a de plus réaliste dans le film, c'est cet art de la tchatche si spécial, indispensable aux malfrats s'ils veulent impressionner et s'imposer. La scène de Tim Roth, avec son « histoire des chiottes » est à tomber de rire ! Il y a une phrase croustillante, une réplique mythique à chaque minute dans les films de Tarantino. Et qu'on arrête de dire qu'il se contente de resucer des vieux films de bandits pour plaire au public. Cinéphile, oui, mais plagiaire, où ça ?

    Qui avant Tarantino jouait avec autant d'adresse sur la culture pop seventies pour étoffer ses personnages ? Dans « Reservoir Dogs », les malfaiteurs ne parlent ni flingues, ni odieux coups montés. Ils parlent de leurs souvenirs musicaux et cinématographiques avec un style très particulier : la dérision tarantinesque ! Le tout truffé de clins d'œil de fan. Tim Roth parle de Pam Grier, Michael Madsen de Lee Marvin, et on sent que tout le monde, du réalisateur aux acteurs, s'éclate. Alors pourquoi ne pas les imiter ?

    Puis, Tarantino a un don : filmer des scènes cultes presque à la demande. Et la musique l'aide beaucoup. Il ressort du formol les tubes oubliés des années 70 et leur donne une nouvelle dimension. Sur la scène du générique de début par exemple, hommage à « Ocean's Eleven » devenu icônique. Sur fond de « Little Green Bag » (et son riff si caractéristique !), les malfaiteurs défilent en costard-cravate-lunettes de soleil au ralenti, la caméra laissant le temps de profiter des mimiques de chacun. Carrément mythique ! Tarantino récidivera : « You Never Can Tell » ou « Girl, You'll Be A Woman Soon » dans « Pulp Fiction », que des grands moments.

    Puis il y a aussi l'inoubliable radio K-Billy, le super son des seventies, dont le DJ récite d'un ton monotone les titres diffusés : rien que des hits d'un autre temps, mais avec l'art de faire correspondre la bonne chanson avec la bonne scène… Même en osant les mélanges de styles les plus improbables. Qui aurait osé associer « Stuck In The Middle With You », tube folk sympa, avec une scène de sadisme prolongé ? Et en plus de faire danser Michael Madsen dessus ! Pas grand monde. Et pourtant, ça colle !

    A propos de cette scène, d'ailleurs. Beaucoup la trouvent trop violente. Elle a sans doute contribué à faire interdire le film aux moins de 16 ans. Et c'est vrai que le film est très violent. Mais la différence entre un bête jeu de massacre et « Reservoir Dogs », c'est la mise en scène, le point de vue, cet appel constant au second degré du spectateur. Bref, tout ce qu'on aime : du divertissement intelligent. Et c'est avant tout ça le but de cinéma, non ?

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    LES ACTEURS
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    Tous les castings de Tarantino font penser à des dream teams. Dans la catégorie, « Pulp Fiction » est insurpassable avec Travolta, Jackson, Willis, Keitel, Thurman, etc, etc… Mais « Reservoir Dogs », c'est pas mal non plus. Et les fortes personnalités des acteurs contribuent encore plus au succès de l'œuvre que dans « Pulp Fiction » ou « Kill Bill ». Il y a en effet quelque chose de théâtral dans ce film se déroulant aux trois quarts dans un entrepôt desaffecté.

    Mon préféré, c'est Michael Madsen. Les grands acteurs se reconnaissent lorsqu'ils sont bons dans des rôles de tocards. Et Mr Blonde, c'est du tocard de tocard. Drôle et inquiétant à la fois, désinvolte quand il annonce les pires nouvelles, et même quand il commet les pires atrocités… Son meilleur rôle, sans aucun doute. A noter que Madsen joue aussi Budd dans « Kill Bill ». Un fidèle de la maison !

    Un autre fidèle de la maison, c'est Harvey Keitel. Avec lui, pas de suprises, c'est propre… tout en étant violent. Un rôle de gentil méchant. Il faut être fort pour inspirer la sympathie tout en massacrant sans ménagement plusieurs flics ! Mais Keitel y arrive. Irréprochable. Il est un peu le Bon de cette histoire, si Madsen était la Brute.

    Et le Truand, ce serait qui alors ? Je pencherais pour cette brute de Nice Guy Eddie, joué par un Chris Penn enveloppé, mais pas du genre à hésiter au moment d'appuyer sur la gâchette. Un rôle de fils à papa inquiétant, cachant derrière une fausse amabilité et sa dévotion à son père un tempérament ultra-violent. Encore une réussite.

    Tim Roth, lui, a un rôle plutôt original : glapir par terre en se vidant de son sang ! Heureusement, les flash backs sur le passé de Mr Orange viennent réhabiliter le talent de cet acteur formidable. Pour l'anecdote, il est une fois resté collé par terre pendant le tournage… Le faux sang dans lequel il baignait avait séché !

    Les autres ? Steve Buscemi est excellent dans le rôle du type rapiat et opportuniste - mais un vrai pro ! ; Lawrence Tierney est intelligent, cruel et brutal comme il le faut quand on prétend interpréter un chef de la pègre ; Tarantino lui-même fait deux petites apparitions assez croustillantes. Son rôle sera plus important dans « Pulp Fiction ».

    Pas de femme ou presque dans « Reservoir Dogs ». On est chez les malfrats, milieu typiquement masculin. Tarantino fera plus que se rattraper en concevant deux premiers rôles féminins inoubliables : Pam Grier dans « Jackie Brown » et Uma Thurman dans « Kill Bill ».

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    LES REPLIQUES QUI TUENT
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    « Like A Virgin, c'est l'histoire d'une nana qui aime les mecs avec des grosses queues »

    « Quel effet ça te ferait à toi, si à chaque fois que tu devais pisser, tu devais faire le poirier ? »

    « Ecoute, je vais jouer franco avec toi. Si tu veux la vérité, je m'en cogne de ce que tu sais ou non. Mais j'vais te torturer un peu... pour la rigolade...»

    « Ah c'est la grande tristesse quand un pauv' gars rentre en prison avec la peau blanche et qui en r'ssort en parlant nègre, t'sais pourquoi? C'est à cause de tous ces paquets d'sperme de black que tu t'es fait pomper dans l'cul, ça t'est monté au cerveau et tu l'recraches par la bouche ! »

    (Pendant l'attributions des alias)
    « Et pourquoi Monsieur Pink ?
    _ Parce que t'es une pédale, okay ? »

    « Vlà not' gars... faire le sous-marin chez des truands de ce calibre, faut avoir les couilles grosses comme des potirons ! »

    « Ca t'arrive d'écouter l'émission de K-Billy, le super son des seventies ? C'est mon émission préférée ! »

    « T'as tué des gens ?
    _ Non, juste deux flics.
    _ Pas des vraies personnes ?
    _ Juste deux flics »

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    LE MOT DE LA FIN
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    « Reservoir Dogs » est un film à voir. Le meilleur Tarantino, un cheveu derrière « Pulp Fiction », donc incontournable. Louez-le, ou mieux, achetez le DVD Collector regorgeant de bonus croustillants parmi lesquels l'avis d'un taulard (un vrai !) sur le film, des interviews et documentaires sympas, des scènes coupées, des commentaires audio passionnants, et bien d'autres choses !







    SIIN CITY

    19/08/2006 20:56

    SIIN CITY


    Sin City est une ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales… Hartigan s'est juré de protéger Nancy, une strip-teaseuse qui l'a fait craquer. Marv, un marginal brutal mais philosophe, part en mission pour venger la mort de son unique véritable amour, Goldie. Dwight est l'amant secret de Shellie. Il passe ses nuits à protéger Gail et les filles des bas quartiers de Jackie Boy, un flic pourri, violent et incontrôlable. Certains ont soif de vengeance, d'autres recherchent leur salut. Bienvenue à Sin City, la ville du vice et du péché.
     
    Réalisateur sympathique et modeste, Rodriguez souffre pourtant d’une terrible réputation, notamment en France et se voit conspuer et dénigrer à la sortie de chacun de ses films. On serait tenté de trouver ce jugement quelque peu déplacé tant l'auteur d’El Mariachi détonne dans le paysage du film d’action made in USA. Que l’on n’apprécie pas sa manière quelque peu speed d’enchaîner les projets est une chose, mais vouloir le rabaisser continuellement au stade d’opportuniste et d’incapable est tout de même sacrément déplacé. Que cela soit sa série des Spy Kids (loin d'être ce qu’il y a de pire dans le cinéma pour enfants) ou sa trilogie du Mariachi (petit budget, gros effets), Rodriguez a de la suite dans les idées et possède assez d’entrain pour confectionner des pop-corn movies, certes imparfaits, mais somme toute assez jouissifs.
     
    Ce Sin City tant attendu ne déroge pas à la règle même s’il risque de laisser les pro- et anti- Rodriguez camper sur leurs positions. Quand en plus son dernier film est l’adaptation du comic book d’un des plus grands auteurs / dessinateurs de sa génération, on peu légitimement s’attendre à encore plus de polémique. Le résultat est pourtant là et démontre que Rodriguez, et son style bien à lui, trouve ici un tremplin idéal avec ce projet risqué. Visuellement, Sin City est à tomber par terre, avec son noir et blanc d'une classe folle, son casting habité et sa direction artistique méticuleuse. Le rythme a beau être soutenu et les personnages multiples, Rodriguez réussit à donner vie aux nombreux habitants de Sin city et fait de Mickey Rourke et de Bruce Willis des icônes qu’on n’est pas prêt d’oublier. Marv et Hartigan ont beau être des archétypes, ils n'en demeurent pas moins des individus complexes et touchants.
     
    Rodriguez réussit le plus ardu : donner vie à de purs fantasmes de cinéma en jouant le premier degré, sans flatter constamment le fanboy par moult clins d'œil complaisants (chose que l’ami Quentin n’a pas su faire avec Kill Bill). On souffre avec eux et on pleure pour eux. Les hommes sont à la fois victimes et bourreaux, durs et tendres, et se battent pour sauver leur honneur dans un monde où la corruption gangrène tout sur son passage (voire le rôle pas très catholique de l'église, du Miller tout craché). Malgré leurs différences, chacun des héros des trois histoires qui composent le film, ne représentent en fait qu’une même et unique personne (Miller ?). Les femmes ne sont pas en reste et sont l’exemple de la féminité selon Miller : à l’image d’Elektra, celles ci sont belles, téméraires et fragiles.

    Alors oui, on pourra toujours trouver quelques défauts, mais ceux-ci ne freinent en rien l’euphorie provoquée par le film et ses nombreuses qualités. Si Rodriguez n’est pas au cinéma ce que Miller est au comics (un génie, un précurseur), la compréhension qu’il donne de l'univers de Miller alliée à l’efficacité redoutable de sa mise en scène offrent à Sin City une richesse narrative et une force visuelle des plus réjouissantes.


     





    Pantera

    19/08/2006 22:30

    Pantera


    Chansons à écouter: Domination, Cowboys From Hell, Cemetary Gates, Psycho Holiday... ( ou tout l'album! )

    Après 3 albums inconnus et introuvables de nos jours, les Pantera recrutent enfin leur chanteur, le génial Phil Anselmo pour un 4e album tout autant inaperçu et tout autant mauvais.
    La chance leur sourit et signèrent chez une major pour ce Cowboys From Hell ( ne prennez pas cette signature chez une major pour le fait qu'ils deviennent commerciaux, mais plutôt comme un tremplin ). Oscillant entre heavy-metal et thrash-metal, cet album est résolument puissant et surtout une découverte fabuleuse, d'un groupe de fins techniciens, efficaces et expérimentés.


    A l'écoute, on pourrait croire que ce Cowboys From Hell est l'expression de la fougue des débuts, c'est plutôt un aboutissement de 8 ans d'existence et 7 ans après leur premier album.
    Développant un son puissant, impressionant et technique, déservi par un excellent batteur en la personne de "Vinnie" Paul Abbot, créant un veritable mur de son lors des passages en double pédale, une véritable mitraillette dont on ne ressort pas indemne.
    Un bassiste d'excellent niveau en la personne de Rex Brown, mais le clou du spectacle est sans aucun doute leur guitariste, que dis-je, un maître du solo assassin, "Dimebag" Darrell Abbot ( appelé Diamond Darrell à l'époque ). Dimebag est devenu, avec cet album, un des guitaristes les plus influents du métal; il est l'une des grandes causes de la réussite de Pantera.


    12 chansons, dont 4 vraiment extraordinaire, et marquantes dans la carrière de Pantera.
    La chanson éponyme de l'album, Cowboys From Hell est l'expression d'un passé heavy avec un présent thrash, ce qui donne une chanson hybride, avec un musique technique et surpuissante sur une voix assez heavy, à certains moment limite castra ( sur pas mal de chansons de l'album ); bien évidemment, Dimebag nous sort un solo ravageur, technique, puissant, rapide, à noter une faible utilisation de la barre de trémolo qui pourtant le caractérise. C'est une des chansons marquantes de leur carrière, tout en étant excellente, c'est quand même la chanson qui les a révélé.
    La suite, avec Primal Concrete Sledge, la chanson la plus courte de l'album, la plus technique au niveau de la batterie ( tout en double pédale! ), un petit solo de Dimebag, qui est vraiment pas mal, malgré le peu de temps qui lui est accordé!
    Mais voilà qu'arrive Psycho Holiday, une des chansons phares de Pantera, avec son coup de trémolo au début! Puissante, technique, assez longue, enfin, comme d'habitude ( plus de 5 minutes ), un Phil Anselmo déchaîné et un Dimebag Darrell en furie. Le solo est ENORME, intervenant à mi-chanson, ultra technique, hyper rapide, du trémolo par si par là, c'est l'un des meilleurs de sa carrière!! C'est pour dire, si il y a bien une chose à écouter dans cet album, c'est ce solo ( qui dure plus de 40 secondes )!
    Heresy commence comme beaucoup de chansons de Pantera et de ce Cowboys From Hell, une longue intro, puissante et relativement technique, annonçant la couleur de la chanson, apparaît ensuite un Phil Anselmo à la voix rageuse et haineuse. On arrive par la suite un excellent solo de Dimebag, dans son plus pur style, technique, hurlant, trémolo etc... Tous les ingrédients sont réunis pour un excellent solo, sauf qu'il est un peu court pour autant apprécier que celui de Psycho Holiday.
    Le meilleur est à venir, avec une de leurs meilleurs chansons, si ce n'est la meilleure, Cemetary Gates. La plus longue, la plus technique, du Pantera top niveau comme on pourrait le dire. En plus, la chanson est assez douce en couplets, ce qui est assez rare pour être souligné, mais la cavalerie veille au grain et n'hésite pas à vous écraser en refrain. A noter l'intro, avec un solo de Dimebag, assez technique et assez long. C'est le genre de chanson qui marque, autant pour son contraste, malgré que Vinnie Paul n'est pas très discret et Phil Anselmo troublant au chant pendant les couplets. Jusqu'au pont, annonçant un refrain technique et puissant. Dimebag est lourdement mit à contribution durant cette chanson, le solo qu'il effectue est un des meilleurs de sa carrière, tant il est technique, long et toujours bien adapté. Après cette chanson, on ne peut douter du fait que Dimebag Darrell est un des plus grands guitaristes de l'histoire du métal, voire même du rock, tant il est innovant et influent.
    Je finirais par une chanson marquante de l'album, vu que le reste est du même acabi, et qu'il n'est pas réellement utile d'argumeter des heures sur un album comme ce Cowboys From Hell. Donc, voici, Domination. Qui; comme d'habitude, est puissante, technique et tout ce qui va avec. Avec surtout, un solo extraordinaire, un des tous meilleurs de la carrière de Dimebag: rapide, hurlant, hyper technique. Dmebag Darrell a définitivement sa place comme l'un des plus grand guitariste de l'histoire du rock
    .


    Bon, même dans une conclusion, je vais être obligé de me répéter. Cet album est un des tous meilleurs du Thrash-Metal. Pantera est un des plus grand groupes de metal de sa génération, tant pour sa créativité, son originalité, son guitariste et son influence. Sans oublier des performances lives ENORMES, remplissant des stades entiers... Pantera était un phénomène incroyable. Ce Cowboys From Hell est un des albums les plus marquants de sa courte carrière, avec le Vulgar Display of Power qui suit.
    A posséder absolument pour toute personne prétendant aimer le Thrash.






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